Aumônier hospitalier : révélateur d’humanité

Sacrement de l'Onction des malades Marité Vieau - Prêtre Guillaume Meunier © Diocèse Angers {PNG}Marité Vieau est Laïque en Mission Ecclésiale (LEME) [1] depuis 2005, aumônier hospitalier du Village-Santé Saint-Joseph, à Chaudron-en-Mauges, dans la paroisse Saint-Joseph-en-Mauges.

Aumônier hospitalier : avec Dieu, en équipe, jamais seul

« Depuis que je suis aumônier hospitalier, cela a transformé ma vie. On ne peut pas sortir indemne des rencontres que l’on fait. Cela a transformé ma foi. J’ai cette foi en l’Homme, en cette présence du divin en chacun de nous. Nous pouvons rendre grâce dans les moments heureux comme dans les moments difficiles, être convaincu que l’on n’est pas tout seul pour traverser le désert ou la maladie ou la vieillesse…

Auprès de chaque personne, je témoigne de l’amour de Dieu pour chacun et de la force qu’il peut nous donner pour traverser les épreuves. Nos rencontres sont pleines de sens et nos visites peuvent permettre aux personnes de faire un cheminement. »

Le temps dont disposent une LEME et les bénévoles est précieux pour le malade, pour la famille comme pour le professionnel de santé. En effet, les accompagnements de fin de vie demandent aux soignants beaucoup de temps de présence auprès des patients et de la famille. L’équipe de l’aumônerie est disponible pour toutes ces personnes.

Un patient, un résident : d’abord une « personne humaine » !

Mme Vieau témoigne de sa rencontre avec une dame croyante mais non pratiquante, en fin de vie :

« Je l’ai rencontré trois semaines, mais en trois semaines, cette personne a fait un chemin extraordinaire. Au fur et à mesure de mes visites, elle a pris conscience qu’elle n’était pas toute seule, elle a ressenti cet amour de Dieu, elle s’est unifiée. Elle voulait partir en paix. Je l’ai emmenée à la Chapelle. Elle a dit à son mari qu’elle avait enfin trouvé la paix et la sérénité qu’elle cherchait depuis qu’elle était malade.

A son décès, après le chemin qu’elle avait fait les quinze derniers jours de vie, son mari a décidé de lui donner une sépulture religieuse alors que cela n’était pas prévu « on ne peut pas ne pas lui donner une sépulture à l’Église sachant ce qu’elle a vécu avec vous ! a-t-il dit ». J’ai accompagné la famille pour la sépulture. »

Accompagner les personnes en fin de vie c’est leur permettre d’être vivant jusqu’au bout, d’être acteur de leur vie, de leur souhait jusqu’à leur fin de vie.

Aller plus loin

[1LEME = Laïc en Mission Ecclésiale, en savoir plus ici